vendredi 30 décembre 2016

Lecture du moment 

Chronique sur mes dernières lectures 

LE CODE ARCANE de Dima Zales


Blaise, un paria qui était autrefois un membre respecté du Conseil des Sorciers, a passé l’année précédente à développer un objet magique spécial. Son objectif est de permettre à tout le monde de pratiquer la magie afin qu’elle ne soit plus réservée à l’élite des sorciers. Le résultat de sa quête est pour le moins inattendu : au lieu de créer un objet, il l’a créée, Elle.

Elle, c’est Gala et elle est tout sauf inanimée. Elle est née dans le Domaine des Sorts et elle est belle et très intelligente. Personne ne sait de quoi elle est capable. Elle ferait n’importe quoi pour pouvoir découvrir le monde... Elle abandonnerait même l’homme dont elle est en train de tomber amoureuse.

Une histoire captivante écrite par des auteurs américains reconnus : intrigue, amour et danger se mêlent dans un monde où la sorcellerie est intimement liée à la science...

Je n’avais pas de grandes attentes quand j’ai commencé le Code Arcane parce que c’est un roman dont je n’ai jamais entendu parler et que j’ai téléchargé gratuitement sur Amazon. Finalement, j’ai passé un bon moment de lecture, même si c’est un roman qui ne m’a pas marqué et que j’oublierai sûrement rapidement.
Je dirais que le Code Arcane est de la fantasy facile, idéal pour ceux qui n’aiment pas beaucoup le genre ou qui commencent à en lire. Le monde créé par l’auteur est facile à comprendre et j’ai bien aimé que la magie provienne en fait des sciences ! On ne retrouve pas non plus des tonnes de noms de villes imaginaires ou de personnages. On suit en tout quatre personnages importants : Blaire, le personnage principal, sorcier solitaire parce qu’il pense différemment des autres, un personnage assez attachant. Gala, l’être magique créé par Blaire. Elle est imbue d’elle-même, sûre d’avoir toujours raison alors qu’elle n’a jamais vécu, impulsive parce qu’elle agit toujours sans penser aux conséquences. Même si son innocence et sa joie de vivre sont touchantes, je ne l’ai pas particulièrement apprécié. Puis il y a les « méchants » de l’histoire, Augusta et Barson, qui se révèlent n’être pas si méchants que ça finalement une fois que l’on a lu leur point de vue, une des choses que j’ai appréciées du roman parce que tout n’est pas noir ou blanc.
Pour moi, la plus grande faiblesse du roman est la romance, qui malheureusement se retrouve être au cœur du récit. J’ai essayé, mais je ne suis pas arrivée à croire aux sentiments entre Blaise et Gala. Pour moi, il s’agit plutôt d’une attirance passagère parce que jamais ils n’apprennent à se connaître, jamais ils ne vivent un moment qui m’a fait frémir, qui m’a fait battre le coeur. C’est… plat et peu crédible. C’est dommage parce qu’avec une relation amoureuse forte et intense, le roman aurait été bien plus intéressant ! Par contre, les relations qui lient Augusta et Barson, et Augusta et Blaise, celle-là j’y ai cru et j’ai hâte de voir où l’auteur va nous amener dans le tome 2.
En bref, un roman qui n’est pas un incontournable et qui n’a rien d’un coup de cœur, mais que j’ai tout de même apprécié découvrir. Je lirai le tome 2 lorsque j’aurai envie d’un roman de fantasy rapide à lire et sans prise de tête !   




Lecture du moment 

Chronique sur mes dernières lectures 

LA FORÊT DES COEURS GLACÉS d'Anne Ursu


Hazel et Jack aiment rêver et passent leur temps à réinventer le monde. Quand la réalité les ennuie ou leur paraît trop rude, ils se réfugient dans les jeux et les histoires qu’ils inventent, bien plus belles et amusantes que le monde des adultes qu’ils trouvent si triste !

Mais un jour, Jack devient agressif sans raison apparente, puis disparaît brusquement. On explique à Hazel qu'il est parti vivre chez sa tante, mais la fillette n'y croit pas.

Pour le retrouver et sauver leur amitié, elle entreprend alors un long et périlleux voyage. La voici seule dans une étrange forêt peuplée de créatures fantastiques, à la recherche du palais de glace de la Reine des neiges qui, selon elle, a enlevé Jack…


    Une belle surprise que ce roman ! Je l’ai lu en quelques heures et je l’ai terminé le sourire aux lèvres. C’est un livre qui m’a fait retomber en enfance, qui m’a donné de l’espoir. Un livre parfaitement adapté aux temps des fêtes !
    On suit donc Hazel et Jack, deux meilleurs amis qui partagent une grande imagination, une certaine marginalité et une situation familiale difficile. Le papa d’Hazel est parti, la laissant seule avec sa mère qui arrive difficilement à joindre les deux bouts. Hazel a dû changer d’école et elle a beaucoup de difficulté à s’intégrer à sa nouvelle école, autant auprès des autres élèves que dans les cours. Quant Jack, il a changé dernièrement. Sa mère est « malade de tristesse » et il a l’impression d’être invisible à ses yeux. Ensemble, Hazel et Jack s’évadent dans un monde qui leur est propre. Jusqu’au jour où Jack, après s’être montré mesquin avec Hazel, disparaît… et c’est là que la véritable histoire commence.
    Le début est peut-être un peu trop long, la moitié du récit est consacré à Hazel et à sa vie avant la disparition de Jack. Mais ça ne m’a pas vraiment dérangé : j’ai lu cette partie sans aucune impatience, avec autant de plaisir que pour la deuxième partie. Il y a quelque chose de… magique à être dans les pensées d’Hazel. C’est un personnage vraiment attachant, tout comme Jack, et leur amitié est belle et forte. Touchante. Ils sont touchants, à cause de leur problème et de la façon dont ils les affrontent… ensemble.
   Mais bien que j’ai aimé cette première partie, ce n'est qu'une fois qu’Hazel part à la recherche de Jack, que le récit m’a vraiment prise au piège. J’ai adoré exploré cette forêt avec Hazel et j’ai trouvé le style de l’auteur simple, mais dynamique. Comme je n’ai jamais lu le conte original de la reine de neiges, je ne sais pas ce que l’auteur a inventé, et ce qu’elle a pris au conte… mais j’ai vu plusieurs clins d’œil à d’autres contes et j’ai bien apprécié. Ce que j’ai le plus aimé, c’est que je ne savais jamais à quoi m’attendre. La forêt et ses habitants sont assez imprévisibles et on peut tomber sur n’importe quoi ! Et Hazel affronte toutes les épreuves avec beaucoup de courage, sans que ça ne paraisse jamais non plus trop, et surtout beaucoup d’amour. Parce que c’est son amour pour Jack qui la pousse à toujours avancer un peu plus.
   J’aurais bien aimé un petit épilogue, pour savoir ce qui se passait ensuite, mais pour une fois, la fin plutôt ouverte ne m’a pas trop laissé sur ma faim. Parce que l’essentiel a été dit que et j’ai trouvé ces dernières pages aussi magiques que les premières. La forêt des cœurs glacés est un beau conte à placer entre les mains de tous, petit ou grand !    



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Mini-chronique sur mes dernières lectures 


LE PASSEUR de Lois Lowry



Le monde dans lequel vit Jonas est bien éloigné du nôtre : une société où la notion d'individu n'existe pas. Plus surprenant encore : ses membres ne ressentent rien. Ni amour ni haine viennent bousculer leur quotidien. Les gens ne meurent pas non plus. Ils sont "élargis". Tout comme le héros de cette histoire – un garçon de douze ans – le jeune lecteur brûlera de savoir ce qui se cache derrière ce terme si obscur.




   J’avais peut-être de trop grandes attentes envers le Passeur, parce que même si j’ai passé un bon moment, je suis assez déçue de cette lecture. La faute sûrement à tous les commentaires élogieux que j’ai lue sur ce roman ! Mais j’ai trouvé que cette dystopie est très jeunesse, d’avantage destinée à des enfants qu’à des adolescents. Le jour où je chercherai une dystopie pour faire lire à ma fille de 12 ans, c’est celle-ci que je choisirai. L’histoire est simple mais elle contient un message qui est plus que jamais d’actualité et le roman se lit rapidement. On embarque dans l’histoire en compagnie de Jonas, à qui on s’attache facilement, et on découvre le monde dans lequel il vit… un monde qui ressemble au nôtre, tout en étant très différent parce que tout y est gris. Et plat. Mais Jonas, et tous les autres, n’en ont pas consciences. Ils ignorent que les choses ont déjà été différentes et ils acceptent leur vie. Ils l’apprécient même. C’est le cas de Jonas, jusqu’à ce que des événements lui fassent découvrir un autre monde et qu’il commence à se poser des questions, à douter du bien-fondé de la façon dont la communauté fonctionne. Et j’ai bien aimé suivre son cheminent : j’ai aimé voir l’évolution de ce personnage, l’évolution de ses pensées et de ses émotions.  

   Quel est le problème alors ? Pourquoi est-ce que je suis déçue par Le passeur ? Et bien, c’est difficile à expliquer. Je crois que j’ai ressenti un manque de tout. Un manque de personnages secondaires attachants, un manque de sentiments, un manque d’approfondissement de l’intrigue qui va un peu trop vite. Surtout à la fin. J’ai eu l’impression de rester en surface, de ne pas aller au cœur des choses et j’en suis ressortie frustrée.

   Malgré ces sentiments mitigés, Le passeur est un roman qui vaut la peine d’être découvert et que je conseillerai à ceux qui veulent se lancer pour la première fois dans ce genre de lecture. C’est un livre que je relirai sûrement un jour, avec l’intuition que je l’apprécierai d’avantage cette fois parce que mes attentes seront beaucoup moins élevées.    


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Mini-chronique sur mes dernières lectures 


EMMA de Jane Austen

Orpheline de mère, seule auprès d'un père en mauvaise santé, Emma Woodhouse, désormais la maîtresse de maison, s'est mis en tête de marier Harriet Smith, une jeune fille qu'elle a recueillie chez elle. Ce faisant, ne s'est-elle pas attribué un rôle qui n'est pas (ou pas encore) pour elle ? Son inexpérience des coeurs et des êtres, ses propres émotions amoureuses, qu'elle ne sait guère interpréter ou traduire, lui vaudront bien des déconvenues et des découvertes.

    Voilà une lecture qui m’a donnée du fil à retordre ! Mon Dieu que j’ai trouvé cette lecture pénible et ennuyante ! Si je ne l’avais pas fait pour un défi d’équipe, j’aurais abandonné bien avant la fin. Mais même si ça m’a pris plus d’un mois à le lire, je suis arrivée au bout de ce pavé ! Ce que je trouve le plus dommage d’Emma, c’est que l’histoire a un bon potentiel. Vraiment, j’ai aimé toutes les péripéties qui s’enchaînent, j’ai aimé le fait que, même si je savais là où Jane Austen voulait m’amener, on a aucune idée de comment on va s’y rendre. J’ai aimé la romance, la vraie romance entre Emma et Mr. Rochester… si seulement tout ça n’avait pas été entouré de tant de moments inutiles, de dialogues ennuyants et de personnages antipathiques !
   Je n’ai pas réussi à m’attacher à aucun personnage si ce n’est Mr. Knightley qui me semble être l’un de seuls être sensés de l’entourage d’Emma (avec peut-être Mr et Mre Weston). Emma, son père et sa sœur sont particulièrement pénibles… et leurs discussions ? Plus qu’ennuyantes, elles sont soporifiques ! Je crois que Jane Austen essayait de faire de l’humour avec cette caricature, mais ça n’a pas marché pour moi. Je n’ai ri à aucune moment et la plus grande réaction que le roman m’a tiré, c’est de me faire lever les yeux au ciel. Harriet est trop simplette et naïve pour me plaire et les autres personnages (tout de même nombreux) m’ont soit agacée, soit laissée indifférente.
    Une grande déception pour moi que cette lecture, parce qu’après la lecture de Persuasion, j’avais de grandes attentes envers Emma. Comme quoi tous les romans de Jane Austen ne valent pas le détour… et pour ceux qui auraient envie de découvrir cette auteur, je vous conseille fortement de ne pas commencer par Emma. Cela pourrait vous dégoûter d’Austen pour la vie !  



mercredi 28 décembre 2016

Lecture du moment 

Mini-chronique sur mes dernières lectures                                      


ANGIE, 13 ANS, DISPARUE de Liz Coley
En camp de vacances, Angie, 13 ans, disparaît... Elle revient chez elle, persuadée de s'être seulement égarée quelques heures. En réalité, trois ans se sont écoulés. Trois ans sans le moindre souvenir, si ce n'est de profondes cicatrices aux chevilles et aux poignets, et une étrange bague à l'annulaire. Tout laisse à penser qu'Angie a vécu l'enfer... Mais que s'est-il réellement passé ? Et pourquoi a-t-elle tout oublié ?


    Un roman super addictif, que j’ai lu très rapidement parce que je ne pouvais plus le poser, mais qui en même temps, me laisse un goût de déception. Peut-être parce que je m’attendais à tout autre chose en le commençant ! On entre dans la tête d’une Angie déroutée, qui ne se souvient pas d’avoir disparue, qui a 13 ans dans sa tête alors que son corps en a 16. Comme on peut s’en douter, ses parents sont bouleversés par son retour et reprendre la vie familiale et même la vie normale après de tels événements, ce n’est pas évident ! C’est une partie de l’histoire que j’ai beaucoup aimé, j’ai trouvé Angie touchante dans sa reconstruction et les réactions de ses parents, loin d’être parfaites, étaient très réalistes.

    En même temps qu’elle essaie de reprendre une vie normale, Angie rencontre une psychologue pour l’aider à passer par-dessus ce qu’elle a vécu… même si elle ne s’en souvient pas ! Et c’est là que la révélation nous est faite et qu’on comprend pourquoi Angie n’a aucun souvenir de son enlèvement. Et j’ai été déçue par cette révélation parce que j’ai déjà lu plusieurs romans qui traitent de ce sujet et comme je l’ai dit, je m’attendais ici à toute autre chose. Si l’enquête pour découvrir ce qui est arrivé à Angie pendant les dernières années est prenante, elle se passe entièrement dans la tête d’Angie et j’aurais préféré qu’elle soit plus réelle, plus tangible. Et après cette première révélation, plus aucune autre ne m’a surprise : je devinais facilement tout ce qui allait nous être dévoilés ensuite parce que l’auteur laissait des indices beaucoup trop évidents !
    En bref, un roman qui n’est pas aussi bon que ce que j’espérais, qui aurait même pu être un fiasco total pour moi si les personnages n’étaient pas aussi vrais et attachants.      





mardi 27 décembre 2016


Lecture du moment
          Mini-Chroniques sur mes dernières lectures

THE GENERATION tome 1 ALIVE de Scott Sigler
Em se réveille dans les ténèbres, seule, entravée dans un espace confiné qui ressemble à un sarcophage. Elle sait que c’est le jour de son anniversaire mais… c’est tout. Elle ne se rappelle ni son nom, ni ce qu’elle a fait la veille, ni le visage de ses parents. Elle n’y comprend absolument rien. Lorsqu’elle parvient, à force de volonté, à se libérer de ce piège, elle découvre, autour d’elle, onze autres cercueils, dont certains occupants sont encore en vie. Une initiale et un nom de famille sont gravés sur chaque sarcophage.

La jeune fille prend la tête du petit groupe d’adolescents – qui pensent tous avoir douze ans, mais qui en paraissent plutôt dix-sept – et découvre un labyrinthe de couloirs poussiéreux, constellés par endroits d’ossements. Se trouvent-ils sous terre ? Y a-t-il d’autres survivants ? Comment trouver eau et nourriture ? Et surtout : qui sont-ils, quels sont ces étranges symboles qui marquent leur front, comment se sont-ils donc retrouvés là ?

     Après avoir lu les premières pages du roman, j’étais certaine que j’allais adorer ! La mise en contexte est vraiment prenante et mystérieuse et ça donne de grandes attentes pour la suite… attentes qui malheureusement n’ont pas été comblées. Mon intérêt est retombé assez rapidement, principalement parce qu’il ne se passe rien ! On suit seulement un groupe de jeunes qui ne savent pas qui ils sont et qui essaient de retrouver leur chemin dans un labyrinthe de couloirs obscurs. Et plus l’histoire avance, plus l’héroïne m’a semblé détestable ! Je n’ai pas compris l’obsession d’Em pour le pouvoir et ça m’a royalement tombé sur le système. Surtout que pendant un long moment dans le roman, elle ne pense qu’à ça : c’est moi qui mérite le rôle de chef. Personne ne va m’enlever le rôle de chef. Je suis la seule qui peut amener le groupe en sécurité. Lui veut essayer de prendre ma place. C’est moi qui mérite le rôle de chef… et ça revient encore et encore dans ses pensées et même dans l’intrigue. C’est long, c’est ennuyant, et ça donne d’Em l’image d’une fille égocentrique et arrogante.

    Ça m’a pris 300 pages avant d’arriver à entrer dans l’histoire, et c’est parce que l’action commence enfin, l’intrigue devient plus intense, si bien que les personnages n’ont plus vraiment le temps de se disputer pour cette histoire de chef. À partir de ce moment, je peux dire que j’ai beaucoup aimé le roman ! On retient son souffle, on s’interroge beaucoup et même si certaines révélations semblent évidentes dès le début, d’autres ont réussi à me surprendre.  Et même si je n’ai pas réussi à m’attacher à Em, j’aime bien le groupe qu’elle forme avec Barthelemy  J’ai donc terminé le roman sur une note positive et avec l’envie de donner une chance au deuxième tome, en espérant qu’il saura répondre d’avantage à mes attentes !

lundi 5 décembre 2016

ROMAN COUP DE COEUR
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Mini- chroniques sur mes dernières lectures
                         

LA SYMPHINIE DES ABYSSES tome 1 de Carina Rozenfeld


L'Anneau, cet immense atoll avec en son centre le Cercle – une étendue d'eau de mer parfaitement circulaire – est cerné par le Mur, une haute barrière d'une trentaine de mètres, électrifiée, infranchissable. Sous son ombre, des hommes et des femmes vivent là, répartis dans des villes et villages si éloignés les uns des autres qu'ils ont oublié leurs existences respectives. Un point commun relie pourtant ces différentes communautés : le Règlement Intérieur et son code ultra restrictif.


La symphonie des abysses, c’est avant tout une dystopie qui se démarque de toutes celles que j’ai pu lire jusqu’à maintenant, et ce, même si l’auteur suit certains codes vus et revus dans ce genre. Je crois que là où le roman se démarque, c’est dans la façon d’écrire très poétique et musicale… mais surtout, une façon de raconter l’histoire qui nous immerge totalement dans le monde (ou les mondes plutôt) créé par Carina Rozenfeld.
Dès le début, j’ai été happé par cet univers. Nous suivons Abrielle, une jeune fille réminiscente qui porte la musique en elle mais qui n’a pas le droit de chanter car la musique est bannie dans son monde. Nous suivons ses journées au quotidien, et chaque petit détail semble avoir été pensé, nous rencontrons les personnes avec qui elle vit, nous affrontons avec elle les difficultés. Et si certaines personnes ont trouvées cette première partie en compagnie d’Abrielle trop longue, parce que l’action n’est pas présente, ça n’a pas été mon cas. Je me suis tellement attachée à ce personnage que je me suis laissée porter par son récit que j’ai trouvé à la fois doux et difficile, mais surtout touchant.  
La deuxième partie du roman nous amène auprès de personnages très différents, qui vivent dans un monde très éloigné de celui d’Abrielle. Si j’ai aimé la première partie, j’ai adoré le récit de Sa et Ca ! Leurs personnalités m’ont charmée, leur amour m’a touchée en plein cœur. Et l’univers dans lequel ils évoluent est unique et original. Dès l’apparition de Sa et Ca, il m’a été impossible de reposer le livre ! Je voulais savoir ce qui allait leur arriver et aussi, quand ils rencontreraient enfin Abrielle.

Si j’ai un reproche à faire au roman, c’est que la fin arrive trop rapidement et brusquement ! D’un autre côté, ça me donne encore plus envie de me procurer la suite le plus vite possible. En bref, La symphonie des abysses est une dystopie que je recommande chaudement. Un petit coup de cœur pour moi.



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Mini- chroniques sur mes dernières lectures


LES ÉTOILES DE NOSS HEAD tome 1 VERTIGE de Sophie Jomain


Hannah, bientôt dix-huit ans, était loin d'imaginer que sa vie prendrait un tel tournant. Ses vacances tant redoutées à Wick vont se transformer en véritable conte de fées, puis en cauchemar... Tout va changer, brutalement. Elle devra affronter l'inimaginable, car les légendes ne sont pas toujours ce qu'on croit.
Leith, ce beau brun ténébreux, mystérieux, ne s'attendait pas non plus à Hannah. Il tombe de haut, l'esprit a choisi : c'est elle, son âme soeur. Pourra-t-il lui cacher ses sentiments encore longtemps ? Osera-t-il lui avouer qu'il n'est pas tout à fait humain ?
Il le devra, elle est en danger et il lui a juré de la protéger, toujours...


Il y a de ces livres qui ont du succère au point où je n’ai pas envie de les lire parce que j’ai peur d’être déçue. C’est le cas avec les Étoiles de Noss Head : avant même de l’ouvrir, j’avais des préjugés et des a-priori. Et malheureusement, mes craintes étaient fondées. Je n’ai pas détesté autant que je le craignais, mais je n’ai pas suffisamment aimé pour avoir envie de me lancer dans la suite. Le début du roman a été particulièrement pénible : j’ai trouvé Hannah immature, puérile, un peu idiote même. Ses réactions sont très souvent exagérées, elle passe d’un état à un autre sans logique, bref c’est un personnage auquel je ne me suis pas du tout attachée. C’est surtout à cause d’elle que le roman ne m’a pas plu.
Je dois aussi dire qu’en lisant le roman, j’avais un arrière-goût amer de déjà vu. Oui, c'est une histoire qui a été raconté milles fois de façon presque toujours semblable. Et puis, l’histoire d’amour entre Hannah et Leith n’a pas de sens au début. Ils se sont parlé deux fois, ça ne s’est pas très bien passé en plus, et il l’invite dans sa famille… ??? Bon, quand même, le roman a quelques points positifs. À partir du milieu du récit, j’ai un peu plus apprécié ma lecture. Leith est un personnage assez attachant et c’est lui qui apporte à l’histoire tout ce qu’il y a d’intéressant : l’ action (bien que très répétitive) et la mythologie des loups-garous.  
En bref, Les étoiles de Noss Head est une histoire fantastique pour adolescents que je ne recommande pas du tout. Mais ce n’est que mon opinion personnelle et comme des tas de gens ont adoré, ceux qui ont envie de le lire devraient se lancer pour se faire leur propre avis ! ;)